jeudi 4 novembre 2010

La ligne droite


Malgrès mon emport de passager, je voulais aller un peu plus loin avec plus de personnes.
Pouvoir faire des navigations avec d'autres pilote.
2008, je passe le théorique du pilote privé, en deux fois. J'ai échoué sur un module à... 1 point la première fois.
Le training reprend avec des navigations de plus en plus loin et de plus en plus complexes.


C'est en Août 2009, que je passe l'examen pratique du PPL. Malheureusement pas en une fois, ni deux mais "TROIS fois!"
Le premier vol de contrôle a eu lieu avec le FE mais celui-ci était lui même tester. C'est parti pour presque 3 heures de vol avec 2 examinateurs rien qu'à moi.
Mon FE prend la place arrière du Cessna 172, et the big chief prend la place droite.

Première branche : aucune panne, pas d'exercice. Touch à Autun.
Deuxième branche : DEROUTEMENT, arrivé sur le terrain c'est parti pour des exercices (virages, pannes moteur, feu moteur, vol lent, et j'en passe)
Petite Pause dejeuner sur le terrain de déroutement.
Troisième branche : retour sur Besançon-La Veze, panne moteur en campagne. Mon FE geule, je dis bien hurle : TU N'AS PAS LE CHAMP ! The big chief (le testeur du FE) parle pour la première fois dans l'avion : Maxime avait largement le champ, erreur de parallaxe car vous êtes à l'arrière de l'avion.



Fin du vol, me FE me reproche d'avoir contourné une grand foret (Foret de Chaux). C'est vrai que faire du radada à 500ft sol sous une zone R active pendant 15 mins dessus est SAFE! Mon choix a fait perdre 3 minutes, qui est trop selon lui... Soit je l'évitais ou je tournais pendant 15 mins pour passer au dessous. La deuxième solution, je pense qu'il aurai été fou dans l'avion. Le FE me balance : "Si tu vas à Toulouse, tu évites toutes les forets aussi?" Ma réponse fut : "Non, car je ne volerai pas à 500 ft sol mais plus sur un FL"

Il veut tout me faire repasser les section du PPL et là, le Big Chief intervient et bien : "Non, non, tout va bien, il vole en sécurité et dans les régles, seulement vous avez oublié de faire le VSV"

Monsieur Veyssiere, il faudra revenir pour l'exercice de VSV.
Un peu vert, car ce n'est pas de ma faute, j'accepte, je n'avais pas trop le choix.

Le rendez-vous est prit, LFLA (Auxerre) dans 3 jours.
Me voilà parti à Auxerre avec mon instructeur. On pause les roues M-10 avant l'heure de rendez-vous et.... 4 heures plus tard, le FE toujours pas là. Il avait selon lui "OUBLIE"
Un aller-retour pour LFLA, soit 3 heures de vol, pour RIEN.

Rendez-vous 2 jours plus tard, et c'est lui qui est venu, encore heureux. Au lieu d'un vol de 30 mins comme prévu, le vol va durée 2h30!
Un peu enervé dans l'avion, je me suis bien appliqué pour qu'il ne me reproche rien.
D’ailleurs, il m'a demander de poser le Cessna 172 sur les plots pile. En courte, il me dit "Pas de plot, pas de PPL, et là les plots sont pas dedans". Je réponds très froidement "C'est ce qu'on verra" Je ne réduit pas au seuil mais garde mon filet de gaz, pas comme j'ai pu faire pour poser court, et les roues du Cessna 172 viennent caresser les plots de la piste 05, avec en prime un kiss landing. Je cris haut et fort dans l'avion "En plein dans le Mille".

Je crois avoir fait mes preuves sur ces tests, les erreurs fut minimes! Il m'a signer le papier avec contre-coeur j'ai eu l'impression.

Pourtant, je ne lui ai rien fait, il m'a chercher avec des questions pièges à chaque endroit, notamment une question sur l'approche IFR de Besançon. J'ai eu le malheure de répondre à ces questions pièges...
Je comprend mieux le "bonne chance avec ton examinateur" lancé par Claude, le jour du premier test...

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